Article publié dans Le Figaro, le 19/10/2020
L’Arménie et l’Azerbaïdjan s’accusent mutuellement, dimanche, d’avoir violé un nouveau cessez-le-feu entré en vigueur la veille.
Tôt ce dimanche matin, Bakou et Erevan s’accusaient déjà d’avoir violé le cessez-le-feu entré en vigueur ce 18 octobre à minuit, heure locale. Comme ce fut le cas, une semaine plus tôt, après la première trêve conclue à Moscou sous la pression du président russe Vladimir Poutine. Un premier cessez-le-feu humanitaire qui n’a jamais été respecté, empêchant la Croix-Rouge d’entreprendre sa mission de récupération des corps des combattants abandonnés sur la «ligne de contact» et l’échange des prisonniers de guerre.
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Il a fallu plusieurs jours aux diplomates du groupe de Minsk, coprésidé par la France, la Russie et les États-Unis, pour obtenir que l’Azerbaïdjan et l’Arménie acceptent d’endosser le texte, basé sur les accords de Moscou du samedi précédent. Un texte obtenu à l’arrachée, «mais qui est exactement le même pour les deux parties, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps», souligne un diplomate occidental.
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